samedi 26 janvier 2013

Marceau se réveille, il est à peu prêt 7h45 et comme d'habitude, la faim aura eu raison de son sommeil imperturbable autrement.
La nuit a pourtant été impressionnante sur les hauteurs de Tardinghem.
Un vent a hurlé, sifflé, et secoué violemment le camping car toute la nuit, essayant même de s’engouffrer par les lanterneaux provoquant le claquement incessant de ces derniers.
La cafetière italienne s'ébranle et projette sa fumée envoûtante.
C'est le moment familial idéal et irremplaçable pour organiser notre journée.


Une bonne douche bien chaude et rapide et me voilà dehors avec Eliot et Pepite.
Je vérifie rapidement l’extérieur du camping car et part à la rencontre du fermier.
Nat profite des quelques litres restant pour faire la vaisselle et doucher Marceau.
Sympathique rencontre avec Dominique qui s’inquiète de l'état des canalisations. Le froid est rude et malgré l'isolation, les tuyaux ont gelés.
Conscient de la difficulté pour poursuivre notre séjour sans eau, Dominique entame des allers retours à la ferme pour remplir des seaux d'eau chaude que nous déversons un à un sur la robinetterie.
Nous laissons le robinet à quart-ouvert  pendant que je gratte avec un fil de fer espérant fragiliser le bouchon de glace.
Ça y est quelques gouttes apparaissent, et le bouchon cède enfin.
Je pars chercher le camping car pour le placer sur l'aire de service.
Les pleins sont fait, je vidange les eaux noires de la caissette dans la cuve prévue à cet effet.
Nous voilà paré pour reprendre la route vers la "Cité Europe" à Calais.
Après une petite après midi shopping dans ce grand centre commercial, Benoit nous rejoint pour la suite de notre escapade.
Direction le cap Gris-nez.
Il fait déjà nuit quand nous nous installons sur le parking d'accès aux sentiers entièrement vide à cette période.
Le vent se lève et la pluie entame un déneigement radical.
La simplicité d'un gros plat de pâtes au fromage nous rassemble chaleureusement autour de la dînette.
Nat et Benoit démarre une partie de "uno" pendant que je me dévoue sans grande conviction pour la vaisselle.
Il est à peine 21h30 et chacun s'installe volontiers dans sa couchette.
Demain matin nous irons admirer les falaises en espérant que le temps nous laisse apercevoir au loin les cotes anglaises.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire